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L'EXONIEN
11 novembre 2012

Exeter au tie-break face à Wimbledon

Publié le 12 février 2013 à 22h13 :

 

Au cours d'un match particulièrement enlevé, Exeter a dû s'employer jusqu'à la dernière seconde pour triompher d'une équipe de Wimbledon qu'on attendait pas à ce niveau. Les hommes de Neal Ardley, parfois franchement dominateurs face au leader de League 2, ont fait chanceler ce dernier et ce sont même payer le luxe d'ouvrir la marque. Bien que malmenés durant le match, les exoniens ont impressionné par leur force de caractère, et Lee Sharpe par la finesse de son sens tactique.

Ce sont pourtant les locaux qui se créent la première occasion. Bien lancé par Carl Winchester, Beckham crochette à l'angle de la surface avant de remettre le ballon dans la course de Tim Payne, en mal de buts depuis le 12 janvier face à Barnet, qui voit sa frappe repoussée par un Seb Brown qui veillait au grain (3e). Mais loin de se montrer impressionnés, les visiteurs vont ouvrir le score dès la 12ème minute sur une erreur de Rhys Bennett, sur le côté droit, qui perd le ballon au profit de Kiernan lequel peut s'offrir un rush sur un flanc droit délaissé par un Hewitt peu en vue hier soir, repiquer au centre, et déposerun caviar sur la tête d'un Luke Moore esseulé dans la surface (1-0, 12e). Une succession d'erreurs défensives qui montrent la fébrilité d'une arrière-garde exonienne largement recomposée au mercato, et sur laquelle Lee Sharpe, auteur d'un pari pour le coup, devra sans doute beaucoup travailler dans les semaines à venir. La réaction des locaux est timide, et ni Lecointe, bien lancé par Payne (18e), ni Beckham devant Brown (25e) ne parvienne à percer la défense du Crazy Gang. Mais si Tim Payne semble avoir perdu un peu de son efficacité, il n'en demeure pas moins un élément majeur de l'attaque exonienne,  et c'est lui qui, deux minutes plus tard, obtient un coup franc pour cette charge virile de Mat Mitchell-King, qui aurait mérité un peu plus que le carton jaune récolté pour le coup. Une aubaine au 20 mètres pour David Beckham se dit-on alors, mais Midson sort rapidement du mur et fait rempart de son bras sur ce coup franc qui semblait prendre la direction de la lucarne. Le Becks ne se fait pas prier et éxécute la sanction d'un tir puissant sur la droite d'un Brown qui n'a pas bougé ( 1-1, 29e). une égalisation logique tant la nervosité des Dons était palpable. Les grecians auront d'ailleurs l'occasion de prendre l'avantage avant la mi-temps, mais Payne, esseulé dans la surface une première fois, voit sa reprise manquer le cadre (38e), puis sa tête piquée rebondir juste au dessus es buts d'un Brown qui semblait battu (45e).

Dès le retour des vestiaires, les pensionnaires de Saint-James Park se montrent à leur avantage, et Lecointe, à la lutte dans la surface avec le capitaine de Wimbledon Mitchell-King, se fait balancer au sol et voit l'arbitre désigner une nouvelle dois le point de penalty, un moindre mal pour le capitaine déjà averti. Beckham applique la sentence d'une panenka et l'ECFC passe devant au tableau d'affichage (2-1, 49e). Mais l'esprit guerrier des joueurs de Wimbledon, pourtant plutôt timorés habituellement, se réveillent, et Midson, fautif sur le premier but exonien, lance à la perfection un Luke Moore à la limite du hors-jeu qui s'en va battre Dida d'un plat du pied au ras du poteau droit (2-2, 54e). Une marque d'excès de confiance de la part de grecians loin d'être dominateurs dans le jeu pourtant et sanctionnés de manière quasi immédiate. Piqués au vif, les hommes de Lee Sharpe passeront tout près du troisième but à peine 5 minutes plus tard, après un dribble parfait de David Beckham sur Louis Harris, le Spice Boy remet sur Carl Winchester. L'international Nord-irlandais ouvre bien son pied, mais voit le montant gauche repousser sa tentative, et Beckham qui a suivi tire sur Brown, tout content d'être là (61e). Un manque de chance criant, compensé dans les ultimes secondes du match par ce débordement de Gosling, tout juste entré en jeu, qui remet sur Guillem Bauza, lui aussi sorti du banc, lequel se présente devant Brown et pique son ballon... pour Jimmy Keohane, qui avait pris la place de Beckham quelques minutes plus tôt, lequel reprend de volée dans le but vide pour offrir la victoire à son équipe sur sa première réalisation personnelle sous ses couleurs (3-2, 90e). Difficile de réaliser un coaching plus parfait de la part d'un Lee Sharpe, dont le visage exprimait plus le soulagement que la joie pourtant légitime après un tel scénario, cruel pour des visiteurs mal classés, et qui ont montré de très bonnes choses. Mais peut-être est-ce cela que l'on appelle la chance du champion?

 

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